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DE QUOI S'AGIT-IL ?

Les déchets hautement radioactifs (aussi appelés "combustible irradié" ou "épuisé"), c'est le combustible épuisé de l'uranium utilisé pour l'énergie nucléaire et les réacteurs de recherche. Chaque grappe de combustible provenant d'un réacteur nucléaire pèse environ 24 kilogrammes et, à la fin de 2008, il y avait 2.1 million de grappes de combustible aux centrales nucléaires canadiennes (environ 50 000 tonnes métriques).

POURQUOI CELA EST-IL DANGEREUX ?


Les déchets hautement radioactifs contiennent plus de 250 différents isotopes radioactifs.
Même les doses de radiation faible émises par les déchets peuvent causer le cancer et autres problèmes de santé. Ces déchets sont mortels et doivent être strictement isolés de l'environnement pour des centaines de milliers d'années. Si les déchets s'échappent dans l'environnement, les éléments radioactifs vont circuler à travers le sol, l'eau et l'air, causant ainsi une contamination généralisée.

LA POSITION DE L'INDUSTRIE NUCLÉAIRE

Les déchets hautement radioactifs au Canada ont été produits par Ontario Power Generation, Hydro Québec, Énergie Nouveau-Brunswick et Énergie atomique du Canada Limitée (ÉACL). L'industrie nucléaire appuie l'évacuation en couches géologiques profondes.

QU'EST-CE QUI A ÉTÉ FAIT ?


Une évaluation environnementale de dix ans (la Commission Seaborn) a examiné une proposition générique d'ÉACL pour l'évacuation en couches géologiques profondes des déchets radioactifs. En mars 1998, Seaborn déclarait que le concept d'ÉACL n'était pas acceptable et recommandait qu'une agence indépendante soit formée "à distance" de l'industrie nucléaire pour étudier les options de gestion de ces déchets. Le gouvernement Chrétien a ignoré ce conseil et il a promulgué la Loi sur les déchets de combustible nucléaire donnant à l'industrie nucléaire le contrôle complet de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN). 

GESTION ADAPTATIVE PROGRESSIVE?


La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) a donné le nom de « gestion adaptative progressive » à son plan d’enfouissement des déchets nucléaires dans un dépôt souterrain en profondeur. Les éléments clés de ce plan consistent à placer les déchets hautement radioactifs de combustible nucléaire dans des conteneurs en cuivre qui seraient ensuite placés dans une série de chambres à l’intérieur d’un dépôt construit à environ 500 mètres sous la surface d’une grande formation rocheuse. Cette approche est privilégiée par l’industrie nucléaire dans plusieurs pays depuis de nombreuses années, mais aucun pays n’a encore approuvé, construit ou commencé à exploiter une telle installation.

Les déchets nucléaires en provenance des réacteurs sont extrêmement dangereux et le resteront pendant des centaines de milliers d’années. S’ils sont placés dans un dépôt souterrain, les dangers radioactifs et chimiques qu’ils représentent dureront plus longtemps que leurs conteneurs et, avec le temps, ils migreront dans l’environnement.
  • Le transport des déchets de combustible nucléaire comportera son lot de dangers et de risques. Cette activité est relativement inconnue au Canada, et les quelques cas de déchets hautement radioactifs de combustible nucléaire transportés au Canada ne sont comparables ni en fréquence ni en volume avec le transport qui serait nécessaire pour déplacer tous les déchets de combustible nucléaire du Canada vers un emplacement unique. Il existe des risques d’accident, mais il existe aussi des craintes au sujet de l’exposition à la radioactivité lors du transport du combustible dans des conditions « normales ». 
  • Le concept d’enfouissement des déchets nucléaires n’a pas subi d’évaluation environnementale au Canada. La proposition de la Société de gestion des déchets nucléaires repose sur le concept d’enfouissement des déchets nucléaires dans le Bouclier canadien proposé par Énergie atomique du Canada limitée (EACL) en 1988. Après un examen de dix ans – dont treize mois d’audiences publiques – la commission d’évaluation a conclu, en 1998, que la sûreté et l’acceptabilité du concept d’EACL n’avaient pas été démontrées. 
  • De nombreux pays étudient l’idée d’enfouir les déchets nucléaires, et ce, depuis trente ans. Or aucun ne l’a fait. La SGDN affirme que sa proposition est semblable à celle de nombreux autres pays, mais aucun autre pays n’a effectivement construit, approuvé et commencé à utiliser une telle installation destinée à recevoir des déchets à haut niveau de radioactivité provenant de réacteurs nucléaires. 

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